Les traitements anti-poux (dispositifs médicaux)
Certains produits du marché combinent des agents mécaniques naturels (huiles minérales ou végétales) et des substances extraites de plantes censées avoir un effet neurotoxique sur les poux. Il s’agit surtout d’huiles essentielles (lavande, ylang-ylang, géranium, arbre à thé, clou de girofle…). Ils présentent les mêmes inconvénients que tous produits à base d’huiles essentielles. À savoir un risque d’allergie, d’intolérance cutanée et un éventuel caractère de perturbateur endocrinien. À proscrire pour les enfants de moins de 3 ans et à éviter chez les femmes enceintes ou allaitantes.
Une autre catégorie de traitement, la plus courante aujourd’hui, est celle des « étouffeurs ». Ils sont à base d’huile végétale (huile de coco, jojoba, sésame) ou dérivés de silicone (diméticone) et engluent les poux pour les faire suffoquer. Ils ne semblent pas entraîner de résistances. La diméticone et ses dérivés, les plus employés, ont l’avantage d’être bien tolérés mais ils présentent deux inconvénients majeurs, ils sont inflammables et sont très difficiles à éliminer des cheveux. 3 ou 4 shampoings pendant plusieurs jours seront nécessaires pour tout éliminer.